lundi 3 novembre 2014

i love you la bd




Voilà ! J'ai décidé de faire ça sur FB car c'était le plus simple, mais comme c'est en public, normalement même les gens qui n'ont pas facebook devrait pouvoir y accéder via le lien.
J'espère que ça vous interessera, c'est quelque chose à laquelle je pense depuis pas mal longtemps car ça rejoint deux choses que j'aime d'un amour ardent : la bande dessinée et le féminisme, wahou !
Je lis beaucoup beaucoup de BD (et c'est d'ailleurs en tant que lectrice que je compte parler de ces livres, pas en tant que spécialiste ou je sais pas quoi car : je n'en suis pas une), et beaucoup de BD faites par des femmes et ça m'embête un peu de voir souvent surgir, dans des interviews ou des discussions, que les auteures femmes sont quasi inexistantes.
Du coup si ça peut vous en faire découvrir, ou même vous motiver à lire plus de bande dessinée en général : c'est la fête !
Je vais poster une bd tous les dimanches, et je vais essayer de tenir un rythme sur le blog d'une grosse note par mois au minimum et + si affinités.

Big bisous les amis.


(regardez les Appendices aussi, hé ! )

4 commentaires:

Le train fait tchou ♥ a dit…

Le défaut je trouve c'est lorsque l'on s'intéresse trop à une personne parce qu'elle fait partie d'une partie de la population non hétérosexuelle blanche masculine et non pour ce qu'elle fait.

Un exemple, lors du dernier Eurovision, Conchita Wurst. J'ai eu l'impression que l'on s'intéressait d'avantage à cette personne car elle était travesti et non pour ce qu'elle faisait.

A mon sens, la véritable égalité sera quand on s'intéressera à la personne pour ce qu'elle fait et non pour ce qu'elle est ou n'est pas.

Enfin bon, bon courage :)

Pâquerette a dit…

Je suis particulièrement fan de Ranma 1/2 de Rumiko Takahashi, qui a l'immense mérite d'être à la fois un shounen et un shoujo (manga de baston et manga romantique). Tous les personnages filles comme garçons sont à la fois badass et fleur bleue (et souvent complètement barges). Et c'est super drôle.

Après, la romance principale se concentre sur un projet de mariage arrangé "qui tourne bien", ce qui craint un peu, mais il me semble que c'est malgré tout très critique de ce genre de plan, encore très couru au Japon.

Dans un genre qui n'a rien à voir, il faut aussi lire "Milady de Winter" d'Agnès Maupré, qui fonctionne un peu comme "Fagin le juif" de Will Eisner.

Voilà voilà.

Monsieur Matmut a dit…

Le train fait tchou > L'exemple que donne Mirion Malle : une seule nominée dans le palmarès d'Angoulême alors que si on se pose 5 minutes la question, on trouve au moins une dizaine de noms de femmes qui mériterait d'être sur la liste, et qui ont fait beaucoup pour le monde de la bd, donc vraiment pas en bas de la liste.
Ne pas se poser la question, c'est ignorer qu'il y a un problème, et là, clairement il y en a un.

Pour l'exemple que tu donnes: Conchita Wurst, c'était un symbole fort qu'elle gagne l'eurovision, ça ne va pas dire qu'elle ne méritait pas de gagner.

Estelle a dit…

Aaah, ça m'arrange, car je suis en manque de lecture en ce moment. Et je te rejoins totalement sur l'hypocrisie du discours "ouais mais y a moins de femmes qui". Des auteures talentueuses, j'en ai toute une palanquée en tête, c'est vraiment pas difficile d'en trouver, merde.